Wednesday, 7 December 2011

Les enseignantes du préscolaire privé s’inquiètent

Elles sont enseignantes du préscolaire (preprimary) privé et gèrent leurs propres écoles privées. Craignant de devoir mettre la clé sous le paillasson sous peu, avec l'introduction et la généralisation du préscolaire dans les écoles publiques, elles réclament des précisions des autorités concernées.
Elles sont enseignantes du préscolaire (preprimary) privé et gèrent leurs propres écoles. Craignant de devoir mettre la clé sous le paillasson sous peu, avec l'introduction et la généralisation du préscolaire dans les écoles publiques, elles réclament des précisions des autorités. D’autant plus que la rentrée est pour bientôt, et que les enfants inscrits se font de plus en plus rares.

La baisse des effectifs dans les écoles préscolaires privées suscite la frustration des enseignantes. Au point où elles se demandent si leurs écoles ne devront pas fermer leurs portes à la prochaine rentrée. Motif de leurs craintes : de plus en plus de parents inscrivent leurs enfants dans les écoles préprimaires publiques.

« Nous recevons du gouvernement une allocation mensuelle de Rs 200 par enfant. Depuis ces dernières années, nos écoles affichent une baisse en termes d’effectifs. La loi stipule que le nombre d’enfants minimum autorisé dans les écoles est de 10 », avance la porte-parole des gérantes d’écoles privées.

Elle rappelle que les frais de fonctionnement de ces établissements ne cessent d’augmenter. « Il y a quelques années de cela, les frais d’enregistrement étaient de Rs 25 par école.

Cette somme est passée à Rs 200 et il nous faut de plus verser une somme de Rs 200 par enseignant que nous embauchons », souligne la porte-parole.  « Depuis 1994, le ministère de l’Éducation a mis sur pied son programme  préscolaire régional. Cela sous-entendait que l’inscription des élèves devait se faire dès l’âge de quatre ans. Ce n’est plus le cas désormais, les parents envoient leurs enfants dans les écoles préscolaires du gouvernement dès l’âge de trois ans.

C’est une situation qui ne joue pas en notre faveur. Le problème devient de plus en plus aigu dans les zones urbaines », insistent-elles. « Comment ferons-nous si, dans le futur, les effectifs de nos écoles maternelles baissent drastiquement et que le nombre d’enfants accueillis ne satisfait pas les exigences des autorités éducatives ? » questionnent-elles. « Nous serons condamnées à la fermeture… »

De fait, les enseignantes lancent un appel au ministère de l’Éducation afin qu’il leur donne la garantie que les écoles préscolaires du privé ne seront pas poussées à la fermeture.

« Que l’Éducation trouve une stratégie afin que nous ne soyons pas perdantes dans cette affaire. Si tel n’est pas le cas, l’autre option seraient que les autorités embauchent les enseignantes du préscolaire laissées sur le carreau dans les écoles préscolaires publiques », suggèrent-elles.

À l’heure où nous mettions sous presse, nous n’avions toujours pas obtenu un commentaire du ministère de l'Éducation à ce sujet.

Source: DéfiMédia
Fernando Thomas

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