Saturday 17 December 2011

CPE 2011 : Exercice de révision des épreuves en cours

Onze écoles de la ZEP qui franchissent la barre des 40% de réussite au CPE. Une épreuve d’anglais qui fait trembler les élèves. 68,56 % de réussite en 2011 contre 68,54 % en 2010. Pas de progrès notable de manière générale. 
 
ça y est, c’est fini ! Les examens du Certificate of Primary Education, (CPE) 2011 sont choses du passé. Le verdict est tombé. Les chiffres indiquent un taux de réussite de 68,56 % contre 68,54 % en 2010. Soit une progression très médiocre, même si ce score demeure le meilleur taux jamais obtenu aux examens du CPE.

Au niveau du Mauritius Examinations Syndicate (MES), l’exercice de remarking a commencé pour les parents insatisfaits qui souhaitent faire réviser les questionnaires de leurs enfants. Les parents sont avisés qu’ils pourront s’adresser au siège du MES, jusqu’au mardi 20 décembre, entre 9 et 15 heures. Ils devront s’acquitter d’un frais de Rs 158 pour chaque épreuve donc ils souhaitent une nouvelle correction.

Un premier examen des statistiques indique que nos petits candidats ont rencontré des difficultés lors de l’épreuve d’anglais. Cette manière n’a enregistré qu’un taux de réussite de 72,5 % contre 76,5 % en 2010, et seuls 5,67 % des candidats ont obtenu un A + en anglais. Afin de remédier à ce problème, le MES, comme les années précédentes, se livrera à une analyse approfondie des divers questionnaires.

Le professeur Lucien Finette, directeur du MES, souligne que l’épreuve la plus abordable pour les candidats a été celui d’histoire-géographie. Cette matière a connu un taux de réussite de 79,52 %, et 16,1 % des candidats y ont obtenu un A +. Pour les sciences, le taux de réussite est de 78 %, avec 15,25 % des candidats décrochant un A+.

Au niveau des écoles de la Zone d’Éducation Prioritaire (ZEP), c’est la déception. Une régression a été notée dans le taux de réussite aux examens du CPE. Il est de 35,6 % en 2011, contre 36,2 % en 2010. Toutefois, rassurent les autorités, il est intéressant de noter une amélioration des résultats de ces écoles. Plusieurs élèves fréquentant ces établissements ont obtenu des collèges nationaux. Parmi les performances, relevons que neuf écoles de la ZEP ont enregistré un taux de réussite de 30 % ; huit ont obtenu entre 30 et 40 % de réussite et onze d’entre elles ont traversé la barre des 40 %. D’ailleurs, le ministre de l’Éducation, Vasant Bunwaree, a souligné que ces dernières écoles ne seront plus considérées comme des « écoles ZEP ».

‘Needy students’ : la ruée vers les manuels
L’île Maurice compte 6 700 élèves nécessiteux. Ces derniers ont droit à du matériel scolaire gratis. Suite à une décision prise par le gouvernement, il revient désormais à chaque collège d’acheter les manuels destinés à leurs élèves. Ils réclameront par la suite le remboursement de ces frais au ministère de l’Education ou à la Private Secondary School Authority (PSSA). Dès la réception des résultats du CPE et de la liste des manuels à acheter, les parents se sont rués vers les librairies pour faire leurs achats. Histoire d’éviter le rush et la foule des derniers jours.

« Certains parents se déplacent pour rien en raison d’une mauvaise communication », expliquent le propriétaire d’une librairie. « Il serait préférable que les établissements scolaires eux-mêmes prennent possession des manuels pour les distribuer à leurs élèves. Cela éviterait que les parents ne se déplacent pour rien. En effet, certains manuels ne sont pas disponibles sur le marché… » La nouvelle disposition des  autorités vise à assurer une distribution plus rapide des manuels aux élèves nécessiteux. Autrefois, ces élèves recevaient leurs manuels scolaires plusieurs semaines après la rentrée des classes. Ce qui les handicapait et ne leur permettait pas de travailler au même rythme que leurs autres camarades. Dorénavant, ces élèves pourront conserver leurs manuels après utilisation.

Fonds pour la recherche universitaire – Rs 33,8M dépensées sur Rs 105 millions disponibles
La recherche. Une discipline que nos universitaires n’affectionnent pas. Les chiffres sont éloquents. Sur les Rs 105 millions que le ministère de l’Enseigne­ment supérieur a allouées aux institutions d’État qui s’occupent principalement de l’éducation supérieure (‘tertiary’), seules Rs 33,8 millions ont été dépensées.

La Tertiary Education Commission (TEC) s’est vue confier Rs 69,6 millions. De cette somme, seules Rs 7,2 millions ont été dépensées. N’entreprenant pas elle-même des recherches, la TEC redistribue les fonds obtenus à des chercheurs et sous certaines conditions.

L’Université de Maurice (UoM) et l’Université de Tech­nologie (UTM) ont, quant à elles, pratiquement épuisé les sommes qui leur avaient été allouées pour mener des recher­ches. Sur les Rs 9,14 millions que l’UoM a reçues, il n’en subsiste plus que Rs 140 000 dans ces caisses. L’UTM, elle, a dépen­sé Rs 6 millions sur les Rs 7 millions mises à sa disposition.

Le Mahatma Gandhi Institute a dépensé Rs 82 818 sur les Rs 242 000 obtenues à ce chapitre, alors que le Mauritius College of the Air (MCA) n’a rien dépensé des Rs 10 000 reçues du gouvernement sous cet item.

Le Mauritius Research Council, qui doit encourager la recherche, n’a dépensé que Rs 11,5 millions des Rs 19 millions qu’il a bénéficiées.

« C’est une situation des plus décevantes, explique une source proche du ministère de l’Enseignement supérieur. « Certaines personnes se plaignaient de ne pas disposer de fonds pour entreprendre des recherches. Le gouvernement a entendu leur grief et a débloqué des fonds conséquents. Mais que voyons-nous aujourd’hui ? Qu’un tiers environ de cette enveloppe a été dépensé... Il y a certainement un problème quelque part. »

Examens du CPE : Elle obtient six A+ mais pas le collège qu’elle désire !
Les parents de Ruqayyah Rujub sont indignés. Le motif de leur courroux : leur fille, élève de l’école du gouvernement de Bon Accueil, a brillamment passé ses examens du CPE. Sauf qu’elle n’a pas eu le collège qu’elle désirait. De fait, les parents en appellent au ministère de l’Éducation. « L’enregistrement pour les collèges démarre le 20 décembre. Si des parents souhaitent entreprendre des démarches pour transférer leurs enfants, ils devront se rendre au collège qu’ils auront choisi pour en faire la demande », nous explique Jayen Tirvengadum, attaché de presse du ministère.

Ruqayyah Rujub avait obtenu 24 unités (soit six A +) aux examens du CPE. « On avait choisi par ordre de priorité pour elle : les collèges Queen Elizabeth, Droopnath Ramphul SSS et Mahatma Gandhi Institute, à Moka. Au niveau régional, nous préférions les collèges d’État Mahatma Gandhi, Rajcoomar Gujadhur et Bon Accueil. Hélas, lorsque les résultats sont tombés, notre fille a obtenu le collège d’État Mahatma Gandhi. Nous sommes déçus », confient les parents. Ils souhaitent voir Ruqayyah intégrer le collège d’État Droopnath Ramphul, à Calebasses et sont prêts à se battre pour cela. « Nous ne comprenons rien au concept de l’Éducation. Pourquoi une élève qui a très bien travaillé ne peut-elle avoir le collège qu’elle désire ?» interrogent-ils.

‘Kashi Marnan Mukti’ : Un ouvrage pour mieux se comprendre
Le Président de la République, sir Anerood Jugnauth a lancé, mardi, la troisième édition de ‘Kashi Marnan Mukti’. C’est un livre d’un philosophe indien basé sur le voyage spirituel d’un Chandaal. « Le contenu de cet ouvrage aidera le monde à mieux se comprendre », a indiqué le Présidente lors de son allocution. Il a également salué le dévouement des éditeurs qui se consacrent, de manière proactive, à aider les personnes défavorisées et handicapées en Inde. Les recettes de la vente de cet ouvrage et les dons recueillis seront reversés aux maisons de retraite et centres pour les enfants handicapés mentaux.

L’ouvrage a été écrit par Shri Manoj Thakkar et Ku. Rashmi Chhazed. L’histoire raconte le périple d’un ‘Maha’, qui au cours de son voyage spirituel, se trouve un guru qui l’oriente sur le chemin de la Lumière, qui l’aidera à atteindre le nirvana. Le livre contient divers messages des Védas, Puraans et Upanishads, qui autrement seraient peu compréhen­sibles par la présente génération. Exprimé de ma­nière narrative, comme une petite histoire, leur con­tenu est rendu plus abordable au lecteur. L’ouvrage a connu un grand succès. Cette troisième édition est publiée par Shiv Om Sai Prakashan, Indore.

Restructuration – PSSA : les inspecteurs attendent
Les employés se mobilisent. Dans le sillage d’une restructuration de la Private Secondary School Authority (PSSA), la PSSA Employees Union s’est réunie en assemblée spéciale, mercredi dernier. Le syndicat prépare actuellement un document contenant ses propositions (‘Position Paper’) qu’il remettra au ministre de l’Éducation. Il rappelle les anomalies prévalant au sein de cette instance de Beau-Bassin et souligne que le ministre avait assuré à l’Assemblée nationale que des solutions seraient trouvées à ces problèmes qui minent la gestion de la PSSA. 

Source: Le Defi Plus

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