Les académiciens s’érigent contre la démission de Konrad Morgan du poste de vice-chancelier. Ils comptent bien faire savoir ce qui se trame à l’université. Le ministre Jeetah se dit « très attristé » par ce départ.
La démission soumise lundi dernier par Konrad Morgan du poste de vice-chancelier de l’Université de Maurice provoque la colère et un certain malaise sur le campus de Réduit. Lors d’une conférence de presse, jeudi matin, les membres de l’University of Mauritius Staff Union (UMASU) comptent d’ailleurs mettre les points sur les i. D’ailleurs, tous les membres de ce syndicat sont conviés à une grande réunion vendredi pour « décider de la marche à suivre ».
« Il y a une amertume et une frustration parmi le corps académique. Nous sommes abattus. C’est dommage pour l’institution et pour le pays. Konrad Morgan est quelqu’un qui a les capacités pour mener l’Université à bon port », affirme Dinesh Hurreeram, président de ce syndicat, qui regroupe presque tous les membres du corps enseignant de l’Université, soit environ 300 personnes. Avant la conférence de presse, les dirigeants de l’UMASU ont rencontré Konrad Morgan qui restera encore un mois à son poste, le temps que son préavis contractuel expire.
A l’UMASU, le mood est à la dénonciation. « Nous comptons rendre public ce qui se passe à l’Université. Si on ne le fait pas maintenant, séga là pou kontinyé », dit Dinesh Hurreeram. « Il faut maintenant que nous, académiciens, assumions nos responsabilités », ajoute-t-il. Des reproches sont faits à certaines personnes au niveau de la direction.
La grosse colère est liée au plan de restructuration de l’Université de Maurice. « Nous attendions cela depuis deux ans et voilà qu’à la veille de son implémentation, le vice-chancelier doit plier bagage », dit le président de l’UMASU.
Si les académiciens sont plutôt partants pour ce plan, ce n’est pas le cas pour tout le monde. Au niveau du personnel non-enseignant, il a créé pas mal de remous. Ce fameux plan prévoit la création de nouveaux postes à très haut niveau, principalement celui d’un « Chief of Staff » qui devait se situer sur l’organigramme entre les pro-vice-chanceliers et le Registrar.
Si Konrad Morgan a décidé de partir, c’est parce qu’il n’aurait pas eu le soutien suffisant concernant ce plan de restructuration et qu’il y aurait eu trop d’ingérences. Alors que le Conseil d’administration de l’institution devait avaliser ce plan à la mi-décembre, le Bureau du Premier ministre a décidé de procéder quelques jours avant à un changement de plusieurs membres de ce Board. Konrad Morgan aurait pris ceci comme un affront.
Mercredi matin, Konrad Morgan a été convoqué par le ministre de l’Enseignement supérieur pour une rencontre d’explications. Après ce tête-à-tête, Rajesh Jeetah devait déclarer que le Canadien Konrad Morgan « est quelqu’un de très apte, qui a beaucoup fait pour l’Université » et s’est dit « très attristé ». Il rappelle d’ailleurs que le vice-chancelier, durant son mandat d’un an environ, a 29 réalisations à son actif.
« Il y a une amertume et une frustration parmi le corps académique. Nous sommes abattus. C’est dommage pour l’institution et pour le pays. Konrad Morgan est quelqu’un qui a les capacités pour mener l’Université à bon port », affirme Dinesh Hurreeram, président de ce syndicat, qui regroupe presque tous les membres du corps enseignant de l’Université, soit environ 300 personnes. Avant la conférence de presse, les dirigeants de l’UMASU ont rencontré Konrad Morgan qui restera encore un mois à son poste, le temps que son préavis contractuel expire.
A l’UMASU, le mood est à la dénonciation. « Nous comptons rendre public ce qui se passe à l’Université. Si on ne le fait pas maintenant, séga là pou kontinyé », dit Dinesh Hurreeram. « Il faut maintenant que nous, académiciens, assumions nos responsabilités », ajoute-t-il. Des reproches sont faits à certaines personnes au niveau de la direction.
La grosse colère est liée au plan de restructuration de l’Université de Maurice. « Nous attendions cela depuis deux ans et voilà qu’à la veille de son implémentation, le vice-chancelier doit plier bagage », dit le président de l’UMASU.
Si les académiciens sont plutôt partants pour ce plan, ce n’est pas le cas pour tout le monde. Au niveau du personnel non-enseignant, il a créé pas mal de remous. Ce fameux plan prévoit la création de nouveaux postes à très haut niveau, principalement celui d’un « Chief of Staff » qui devait se situer sur l’organigramme entre les pro-vice-chanceliers et le Registrar.
Si Konrad Morgan a décidé de partir, c’est parce qu’il n’aurait pas eu le soutien suffisant concernant ce plan de restructuration et qu’il y aurait eu trop d’ingérences. Alors que le Conseil d’administration de l’institution devait avaliser ce plan à la mi-décembre, le Bureau du Premier ministre a décidé de procéder quelques jours avant à un changement de plusieurs membres de ce Board. Konrad Morgan aurait pris ceci comme un affront.
Mercredi matin, Konrad Morgan a été convoqué par le ministre de l’Enseignement supérieur pour une rencontre d’explications. Après ce tête-à-tête, Rajesh Jeetah devait déclarer que le Canadien Konrad Morgan « est quelqu’un de très apte, qui a beaucoup fait pour l’Université » et s’est dit « très attristé ». Il rappelle d’ailleurs que le vice-chancelier, durant son mandat d’un an environ, a 29 réalisations à son actif.
Source: DéfiMédia
Patrick Hilbert
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