La Primary Schools’ Teachers Union ne veut plus d’injustice dans l’exercice de transferts des enseignants du primaire. Ce syndicat a écrit à l’Icac, il y a quelques jours, pour demander une enquête concernant des cas d’irrégularité dans le transfert de certains enseignants. Il demande aussi au ministre de l’Education d’offrir toutes les facilités à la Commission anticorruption afin qu’elle mène à bien sa tâche.
Selon les dirigeants de la Primary Schools’ Employees Union, depuis quelque temps, l’exercice de transferts des enseignants du primaire « semble perverti et corrompu ». « Et cela, insiste Jugdish Lollbeeharry, conseiller technique de la PSEU, mérite une attention spéciale pour mettre un terme à la partialité et au favoritisme, même si le syndicat note un changement positif avec une réduction du nombre d’enseignants de certaines régions transférés de certaines ‘star schools’ à d’autres ‘star schools’.
Pour assainir la situation, le syndicat a écrit à la Commission anticorruption pour dénoncer une série de transferts « abusifs et inacceptables ». Dans ce document, figurent aussi les noms de certaines personnes, y compris ceux des épouses des dirigeants syndicaux, qui auraient bénéficié d’un traitement privilégié et partisan. Tout cela au détriment d’enseignants autrement plus méritants en raison de leur âge, de leur ancienneté et leur lieu de résidence.
Signalons que la suggestion pour une révision des transferts des enseignants avait été retenue parmi les propositions faites lors du forum consultatif sur le CPE. Les signataires de la lettre adressée au Dr Vasant Bunwaree demandaient au ministre de faciliter l’Icac dans son enquête formelle qui s’inscrit dans l’intérêt des enfants, des enseignants et de tout le système éducatif primaire.
Sollicité pour une réaction, le ministre Vasant Bunwaree souligne que si un syndicat veut recourir à l’Icac, il est libre de le faire. Et le Dr Bunwaree de préciser : « L’Icac est une institution libre et indépendante. Elle a ses méthodes de travail, et il ne me revient pas d’intervenir.» Le ministre devait également sous-entendre, que lui non plus, n’était pas satisfait du système de transferts mis en place. « Je ne comprends pas pourquoi un enseignant doit être transféré s’il est satisfait de l’école où il travaille ».
Le ministre a annoncé de nouvelles mesures dans le courant de l’année.
Le Dr Bunwaree devait également soulever un point : certains syndicats, hélas, ne sont pas reconnus. De fait, lors des discussions, ce sont les syndicats reconnus qui ont la priorité. « En tant que ministre, je ne veux pas me mêler aux conflits qui opposent certains syndicats. Toutefois, j’ai donné des instructions pour qu’en sus des syndicats reconnus, les autres syndicats soient aussi écoutés. » Entre-temps, il estime que ceux qui sentent leurs droits lésés lors de ces transferts peuvent faire appel au ministère pour « expliquer leur cas ». Une solution à l’amiable pourra aussi être négociée.
Pour assainir la situation, le syndicat a écrit à la Commission anticorruption pour dénoncer une série de transferts « abusifs et inacceptables ». Dans ce document, figurent aussi les noms de certaines personnes, y compris ceux des épouses des dirigeants syndicaux, qui auraient bénéficié d’un traitement privilégié et partisan. Tout cela au détriment d’enseignants autrement plus méritants en raison de leur âge, de leur ancienneté et leur lieu de résidence.
Signalons que la suggestion pour une révision des transferts des enseignants avait été retenue parmi les propositions faites lors du forum consultatif sur le CPE. Les signataires de la lettre adressée au Dr Vasant Bunwaree demandaient au ministre de faciliter l’Icac dans son enquête formelle qui s’inscrit dans l’intérêt des enfants, des enseignants et de tout le système éducatif primaire.
Sollicité pour une réaction, le ministre Vasant Bunwaree souligne que si un syndicat veut recourir à l’Icac, il est libre de le faire. Et le Dr Bunwaree de préciser : « L’Icac est une institution libre et indépendante. Elle a ses méthodes de travail, et il ne me revient pas d’intervenir.» Le ministre devait également sous-entendre, que lui non plus, n’était pas satisfait du système de transferts mis en place. « Je ne comprends pas pourquoi un enseignant doit être transféré s’il est satisfait de l’école où il travaille ».
Le ministre a annoncé de nouvelles mesures dans le courant de l’année.
Le Dr Bunwaree devait également soulever un point : certains syndicats, hélas, ne sont pas reconnus. De fait, lors des discussions, ce sont les syndicats reconnus qui ont la priorité. « En tant que ministre, je ne veux pas me mêler aux conflits qui opposent certains syndicats. Toutefois, j’ai donné des instructions pour qu’en sus des syndicats reconnus, les autres syndicats soient aussi écoutés. » Entre-temps, il estime que ceux qui sentent leurs droits lésés lors de ces transferts peuvent faire appel au ministère pour « expliquer leur cas ». Une solution à l’amiable pourra aussi être négociée.
Source: DéfiMédia
Jean Francois Cossigny
Jean Francois Cossigny
No comments:
Post a Comment